Le compostage fluvial est une pratique en large augmentation depuis quelques années pour les villages excentrés et à la recherche d’une alternative aux traitements des déchets par l’incinération ou l’enfouissement. Comme le compostage « sur terre », toute matière organique ou tout petit papier non plastifié peut prétendre à être dégradé.
« Ainsi, à l’image de la Nature qui créée spontanément des accumulations de branchages et de feuilles qui seront dégradés par une faune mixte aérienne/aquatique, il suffit de jeter ses déchets organiques dans une rivière avec un minimum de courant pour profiter des bienfaits de la dégradation naturelle. »
Le but est ici de dégrader des quantités de déchets importantes et de ne pas vouloir récupérer du compost mature.
Il est ainsi tout à fait possible de dégrader des larges morceaux de bois (cagettes découpées, chutes de bois divers et non vernis) ou de grandes quantités de déchets organiques (reste de raisins, de pommes après les vendanges).
Composter dans le respect des autres
Evidemment, tout compostage naturel se doit d’être respectueux envers les voisins et la faune alentours, surtout si une dégradation sur place est possible (rivière à faible courant). Il est donc nécessaire de s’interroger sur les habitations à proximité de la rivière, les éventuelles utilisations touristiques (kayak, canyoning, balades en barques…).
Faites ce que les industriels ne font pas, regardez où vous jetez vos déchets !
Quoiqu’il arrive, il est toujours mieux de composter en rivière que de supporter l’odeur ou la vue de déchets organiques dans une poubelle plastifiée.
Si vos voisins en doutent encore, montrez leur la voie !