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Vie pratique

Lutter contre les mouches et les moucherons

Eviter d’attirer les mouches

Les mouches sont un calvaire que tous maître (lombri)composteur redoute à l’arrivée du printemps et des premières chaleurs. Pendant la période hivernale, le climat n’est pas propice au développement des mouches de compost qui d’une part craignent le froid et d’autre part ne se satisfont pas des légumes consommés en hiver. Le redoux arrive et tout change.

Dans un réceptacle à déchets organiques (seau ou bac à compost), ce qui attire les mouches, c’est évidemment le sucré mais aussi l’humidité et, dans une moindre mesure, l’acidité du milieu.

Tous ces critères risquent de vous préoccuper ou à un moment à un autre.

Mouches, moucherons, qui êtes vous ?

Pour détruire ses rivaux, il faut déjà les connaître bien en détail. La mouche est un terme global qui prend en compte un certain nombre d’insectes volants. Il ne vous faudra que quelques secondes pour les reconnaître : en gros, les mouches ne sont pas des guèpes et encore moins des oiseaux. Leurs ailes émettent des vrombrissement désagréable qui empêchent de dormir, leur présence est affreusement désagréable, surtout lorsque l’on cuisine et qu’elles viennent se poser sur les aliments.

Il faut distinguer mouche domestiques des moucherons qui sont beaucoup plus petits et ont tendance à s’agglutiner autour du seau à déchets organiques dans la cuisine ou de se jeter sur vous lorsque vous ouvrez de manière trop brusque la porte de votre bac à compost (ou quand vous soulevez la bâche posée sur un tas). Quoiqu’il arrive, les moucherons ne sont jamais assez intelligents pour vous éviter.

Dans tous les cas, à l’arrivée du printemps, avant d’ouvrir le bac, fermez la bouche.

Dans la suite, nous détaillerons plusieurs solutions pour éviter les mouches. En lisant les intitulés, vous verrez tout de suite ce que vous auriez du faire pour ne pas provoquer leur arrivée !

Avoir un seau de stockage étanche

En hiver, on peut se permettre de laisser le seau à déchets organiques, dans la cuisine, sans son couvercle. C’est d’ailleurs bien plus pratique pour y jeter ses déchets quand on fait la cuisine et il n’y a jamais d’odeurs (contrairement aux sacs poubelles). Mais dès que les premiers fruits juteux arrivent, l’humidité et l’acidité reprend ses droits dans le seau et les mouches en profitent ! Pour stopper à la source ce problème, une des solutions les plus évidentes est l’isolation matérielle via un couvercle.

On a beaucoup parlé de la praticité des bioseau, malheureusement leur étanchéité reste à revoir. il suffit souvent d’un petit défaut de fabrication pour laisser un jour suffisant à l’invasion de mouche. Nous conseillons plutôt des bacs type seau à olive ou à croquettes pour chiens dont l’étanchéité est implacable.

Réguler l’humidité du milieu

Il suffit parfois de quelques minutes de cuisine pour qu’une mouche se glisse subrepticement dans le seau et vienne y pondre quelques oeufs malvenus. Par quoi aura t-elle été attiré ? A 89% par la trop grande humidité du milieu (sondage national sur le compostage domestique).

Pour lutter contre l’humidité, ne jetez pas n’importe quoi dans le bac en espérant tout réguler d’un coup ! Ce qu’il faut, c’est de la méthode et une modification des habitudes pour arriver à l’idéal du compostage intérieur. Avant tout chose, videz votre seau.

Repartir de zéro, c’est la meilleure façon de pas y retourner.

Dans votre seau vide, habituez vous à y déposer en fond des papiers compostables type journaux, facturettes, cartonettes non triables. C’est la première étape de l’absorption, dite passive. Ensuite, apprenez à alterner couches de déchets trop humides avec une couche de papiers ou de déchets secs. Enfin, regardez le chapitre suivant.

Toujours couvrir ses déchets.

Solution la plus évidente, si l’isolation via le couvercle est peu crédible (on finit toujours par l’ouvrir et la mouche est patiente), la couverture de papier sur les déchets organiques supérieures est la manière la plus efficace d’empêcher les moucherons de s’y poser. L’humidité est absorbé par en dessous par les différentes couches de papiers-cartons que vous y avez ajouté progressivement et les résidus s’imprègne dans la couche supérieur.

De loin, en étant une mouche, imagineriez vous trouver un nid humide idéal à votre reproduction en dessous d’une couche terne de papiers stérile ?

Veillez à bien surveiller l’humidité de votre couverture supérieur, il n’est pas question qu’elle devienne source d’attraction pour les mouches en vantant une trop grande humidité !

Enfouissez vos déchets de repas

Une des principales raison qui fait que personne ne veut composter ses restes de repas lorsqu’ils contiennent des os, de la viande ou des résidus de poisson et cette faculté qu’ils ont à attirer les mouches.

Evidemment ! A l’origine, c’est le rôle de ces insectes que d’aider à la décomposition des restes animaux. Tout ce que l’homme a fait, c’est de prendre en charge ce rôle en incinérant les déchets au lieu de les laisser en terre pour renouveler l’humus. Considérant l’incinération comme une aberration polluante, nous vous conseillons de bien enfouir vos déchets de repas dans le seau à compost pour que les mouches ne s’y attardent pas.

Ce que l’on ne voit pas, ne se conçoit pas : ça marche aussi pour les mouches !

En cas « d’accident » et de grouillement de vers dans votre compost, n’allez pas y jeter de l’eau bouillante ou un autre produit d’entretien corrosif. Refermez votre seau et aller le jeter immédiatement en extérieur. Cela fera la joie des oiseaux !

Peux on agir sur l’acidité du milieu ?

L’éventuelle acidité du milieu va de pair avec son humidité et la présence en grande quantité de fruits sucrés. Beaucoup de sites à vocation commercial vous conseillerons de compenser cette acidité par un mélange chaulée. C’est évidemment une aberration pour vous faire dépenser votre argent en adjuvant inutiles. Un compost est un mélange de déchets organiques qui, une fois replacé dans la nature se régule de manière autonome.

Rajouter des ingrédients artificiels dans un bac à compost, c’est essayer de faire l’apprenti sorcier sans même savoir ce que l’on cherche.

N’ajouter jamais d’adjuvant de quelques sortes sur ce soit : l’avantage d’un seau à compost est qu’une fois vidé, on peut tout recommencer sans heurt. Tout est affaire de mélange entre déchets organiques et cartonnés.

Soyez patients. Une fois formés, les mouches ne seront plus qu’un vague souvenir et une source de rigolade pour vos voisins peu soigneux !

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