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Vie pratique

Dictionnaire du compostage

Parce que le compostage est plein de termes compliqués que les professionnels sont ravis d’utiliser pour ne rien vous faire comprendre, nous vous offrons ce dictionnaire, contenant les termes indispensables pour bien gérer son système de compostage ou de traitement de ses déchets.

Classé par ordre alphabétique, il est aussi pratique qu’un dictionnaire !

Le compostage

C’est l’action de rendre à la terre tout ce qui lui appartenait. Basiquement, tout matière organique et tout produit issu directement d’une ressource naturelle est compostable.

Un résumé rapide de la liste des déchets compostables serait : fruits, légumes, restes de viandes et fruits de mers, papiers, cartons, mouchoirs, coquilles diverses, produits minéraux.

Le Compostage Anarchique

C’est l’action de composter, en ville, dans un endroit non prévu officiellement pour le compostage. Il peut s’agir d’un buisson de jardin publique ou d’un quelconque espace de terre situé aux abords d’un immeuble, d’une aire de tri des déchets, ou encore d’un bas côté de route. Il se distingue des compostages rebelles et sauvages, par son aspect extrêmement urbain et anti politique local de compostage organisé (il évitera ainsi toute démarche politique pour être sponsorisé par la mairie via l’installation d’une aire de compostage spécifique).

Le compostage libre

Le compostage libre représente l’ensemble des procédés de compostage hors des conteneurs officiels mis à disposition par des services publiques. On retrouve ainsi, le compostage anarchique, le compostage fluvial, sauvage ou encore rebelle. Certains l’assimilent également à une manière de composter sortant des listes de déchets officielles ou simplement en tas.

L’idée est bien sûr de s’affranchir des contraintes de compostage imposées par des professionnelles et de se prendre en main face à la gestion de ses déchets organiques.

Le compostage liquide ou fluvial.

C’est l’action de jeter ses déchets organiques dans un cours d’eau au débit assez rapide pour qu’il soit incorporé efficacement. Il se joint au compostage sauvage s’il la rivière est en campagne et devient anarchique lorsque le cours d’eau passe dans une agglomération.

Le compostage rebelle

C’est l’action de composter, de manière à défier les autorités présentes en un lieu spécifique. C’est en fait du compostage anarchique mais dans une volonté de rébellion, un geste présenté devant un public, de manière à obtenir une réaction. Pourtant, ce type de compostage peut très bien se répéter et ne pas avoir d’impact sur la population alentour qui peut même s’y habituer.

Par exemple, un compostage régulier sur un rond point, à la vue de tous et dans un but provocateur est un compostage rebelle même si aucune autorité ne réagit. Seul le geste compte.

Le compostage sauvage

C’est l’action de composter, en campagne, dans un endroit propice au compostage, type forêt, buisson, fossé à la faune et flore assez développées pour assurer une décomposition correcte.

A priori, le compostage sauvage est plutôt conseillé aux campagnards pour éviter des trajets inutiles en déchetterie.

Le compostage subventionné

C’est l’action d’être infantilisé par une Autorité compétente dans la gestion des déchets d’une ville via la mise en place de composteurs en cubique en bois ou plastique recyclé soit dans son jardin soit dans un espace publique. Cela peut aller du simple achat d’un composteur à une agglomération jusqu’à l’utilisation d’une aire de compostage alimentée régulièrement en matière sèche type copeaux. Les associations subventionnées dans le compostage sont les gardiens de ce type de compostage.

Ce type de compostage déresponsabilise les citoyens et les encourage à ne pas composter en l’absence soit de terrain privé propice à cela soit d’aires de compostage officielles.

L’équilibre humique ou carbone-azote

Le principe est de veiller à ce que le compost ne soit ni trop humide ni trop sec, de manière à assurer une bonne décomposition et une absence d’odeurs.

Un compost trop humide est spongieux, colle à la fourche : des matières sèches telles que feuilles ou copeaux de bois doivent y être ajoutée.
Un compost trop sec s’effrite et offre un aspect désertique : des déchets humides type épluchures de fruits et légumes ou même un peu d’eau doivent y être incorporées

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